Kenyon Cox
Il est né à Warren en Ohio le 27 octobre 1856 et décédé
en 1919. Peintre et muraliste de profession, il a étudié
à Cincinnati, Philadephie et à Paris (sous la direction
de Carolus Duran et de Gerome). En 1877, il débute un séjour
à Paris qui se terminera en 1882, lorsqu'il décide de revenir
en Amérique. Il décide alors de s'établir à
New York. Il a travaillé pour la Bibliothèque du Congrès,
la Gallery d'Art Walker, le Bowdoin College, etc. Il a collaboré
en tant qu'écrivain aux ouvrages Modern French Masters
et The Nineteenth Century, de Mixed Beasts et de Old
Masters and New. Il a écrit des articles pour des revues d'art.
Il a collaboré à How the other half lives et Children
of the Poor de Jacob Riis. Il a dessiné des illustrations
d'après les photos de Jacob Riis comme cette illustration.
Référence
Appletons Encyclopedia (site consulté le 15 mars 2005) Kenyon cox
(en ligne) Adresse URL: http://www.famousamericans.net/kenyoncox/
Quelques unes de ses oeuvres
http://askart.com/TheArtist.asp?id=22627
Différentes oeuvres
http://www.tfaoi.com/articles/mp1.htm
Voir la 2e illustration
http://www.metmuseum.org
http://www.artcyclopedia.com/artists/cox_kenyon.html
Jacob Riis. Library of Congress. Photographie v.1930 |
Jacob Riis
Jacob Riis est né le 3 mai 1849 à Ribe, au Danemark. Son
père était professeur à la Ribe Latin School où
Jacob reçu son éducation. Jacob Riis a obtenu un diplôme
de charpentier, mais n'ayant pas réussi à se trouver du
travail, il est parti en Amérique au printemps 1870. Il s'établit
à New York, mais sa situation financière ne s'est pas améliorée:
«Hunger, homesickness and humiliation were frequently his lot as
he drifted from job to job»1 .
Il a travaillé comme reporter
au New York Tribune de 1877 à 1888. Ses articles portaient
sur les affaires policières de New York. En 1877, il est engagé
comme journaliste au New York Tribune et à la Associated
Press Bureau. Il va entrer dans l'univers de la presse populaire où
l'approche sensationnaliste régne. La compétition est féroce
dans ce milieu: «unable to publish realistic accounts of labor disputes
or social injustices on their own merits, reporters had to sell their
stories on human interest» 2 . Sa
profession l'amène donc là où l'on peut trouver de
telles histoires, c'est-à-dire dans les slums new-yorkais, surtout
habités par des immigrants. C'est à cause de cela que Jacob
Riis est entré en contact avec des gens impliqués dans des
oeuvres de charité, des gens qui voulaient réformer le gouvernement
municipal, des experts en logements qui voulaient améliorer les
conditions de vie dans les slums (quartiers pauvres) ainsi que
des gens faisant la promotion de la solidarité entre immigrants.
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Ce qu'il voit dans les slums interpelle Riis. Il poursuit donc dans les
années 1880 des contacts avec des spécialistes intéressés
par le problème de la pauvreté. Il rencontre des membres
du Board of Health et Roger S. Tracy (statisticien et inspecteur
sanitaire). En 1885, il devient officiellement citoyen américain.
Il consacre ses temps libres à des levées de fonds pour
des organismes de charité et des activités de sensibilisation
face à la pauvreté. Après avoir décrit la
pauvreté vécue par les immigrants, Jacob Riis décide
de trouver des solutions à ce problème.
En 1888, Riis donne une conférence intitulée «The
other half, how it lives and dies in New York» devant la Society
of Amateur Photographers. Il décide de compléter le
texte de cette conférence en illustrant son propos. Selon lui,
ses conférences allaient avoir plus d'impact si les gens pouvaient
constater visuellement les conditions de vie dans les slums. Il avait
déjà pu constater la fascination qu'engendrait chez les
gens la photographie lorsqu'il avait organisé en 1886 des expositions
de stereopticon. Il réunit donc une équipe composée
de Henry G. Piffard, de Richard Hoe Lawrence (membres de la Society of
Amateur Photographers) et du Dr John T. Nagel du Health Board pour visiter
les slums new-yorkais. Le résultat sera How the other half
lives, publié en 1890.
Jacob Riis devient célèbre avec How the other half lives.
Il continuera de décrire la pauvreté new-yorkais dans Children
of the Poor, (1892), Out of Mulberry Street (1898), The
Battle With the Slum (1902) and Children of the Tenement
(1903).
Jacob Riis est décédé le 26 mai 1914.
Références
1. James B. Lane. Jacob Riis and the American
City. New York, National University Publications, 1974, p.15.
2. Ibid., p.31.
3. Ibid., p.29.
D'autres ouvrages écrits par Jacob Riis sont disponibles
ici |